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Myalgies et statines : démêler le vrai du faux - 30/12/19

Myalgia and statins: Separating the true from the false

Doi : 10.1016/j.lpm.2019.07.034 
Jacques Blacher 1, , Eric Bruckert 2, Michel Farnier 3, Jean Ferrières 4, Patrick Henry 5, Michel Krempf 6, Jean-Jacques Mourad 7
1 AP–HP, université Paris-Descartes, Hôtel-Dieu, Centre de diagnostic et de thérapeutique, 75004 Paris, France 
2 Institut E3M et IHU cardiométabolique (ICAN), hôpital Pitié Salpêtrière, endocrinologie métabolisme et prévention cardiovasculaire, 75013 Paris, France 
3 CHU Dijon-Bourgogne, point médical et service de cardiologie, 21000 Dijon, France 
4 CHU de Toulouse, Fédération de cardiologie, Inserm UMR 1027, 30159 Toulouse, France 
5 AP–HP, université Paris VII, hôpital Lariboisière, pôle urgences, cardiologie, 75010 Paris, France 
6 CHU, hôpital Laennec, service endocrinologie-diabétologie-nutrition, 44093 Nantes cedex, France 
7 Hôpital Saint-Joseph, service de médecine interne, 75014 Paris, France 

Jacques Blacher, unité hypertension artérielle, prévention et thérapeutique cardiovasculaires, Centre de diagnostic et de thérapeutique, Hôtel-Dieu, place du Parvis Notre Dame, 75004 Paris, France.unité hypertension artérielle, prévention et thérapeutique cardiovasculaires, Centre de diagnostic et de thérapeutique, Hôtel-Dieuplace du Parvis Notre DameParis75004France

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Points essentiels

Dans les essais thérapeutiques, l’incidence des effets adverses musculaires sous statine est faible, exceptionnelle pour certains auteurs,<5 % pour d’autres. Par contre, dans les études d’observation, cette incidence est beaucoup plus importante, pouvant aller jusqu’à 20 % des patients.

Ces effets adverses sont drogues-dépendants et doses-dépendants.

Il est souvent complexe de faire la part des choses entre un réel effet adverse et un effet nocebo.

L’imputabilité est d’autant plus probable que les symptômes sont symétriques et qu’ils touchent les grosses masses musculaires dépendantes des grosses articulations, qu’elles surviennent dans le mois qui suit l’introduction de la statine et qu’elles disparaissent rapidement, en quelques semaines après l’interruption du traitement.

Il semble important de ne pas perdre de temps à tenter de convaincre le patient que les symptômes musculaires allégués n’ont aucun rapport avec le traitement par statine.

Chez ces patients suspects d’une intolérance aux statines, l’impasse thérapeutique est rare et il y a nécessité de tenter des réductions posologiques, d’expérimenter différentes statines voire de proposer d’autres hypocholestérolémiants.

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Key points

In therapeutic trials, the incidence of adverse muscle effects under statin is low, exceptional for some authors,<5% for others. In observational studies, however, this incidence is much higher, up to 20% of patients.

These adverse effects are drug-dependent and dose-dependent.

It is often complex to distinguish between a real adverse effect and a nocebo effect.

Causality is more likely if the symptoms are symmetrical and affect the large muscle masses dependent on the large joints, occur within one month of the introduction of the statin and disappear quickly, within a few weeks after discontinuation of treatment.

It seems important not to waste time trying to convince the patient that the alleged muscle symptoms are unrelated to statin therapy.

In these patients with suspected statin intolerance, therapeutic impasse is rare and there is a need to attempt dosage reductions, experiment different statins or even prescribe other cholesterol-lowering agents.

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Vol 48 - N° 10

P. 1059-1064 - octobre 2019 Retour au numéro
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